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  • Photo du rédacteurCorinne Bertaiola

Douleurs et émotions



Aujourd’hui, on ne peut pas nier la relation qui existe entre certaines douleurs et des blocages émotionnels. Dans le domaine de la psychologie, de nombreux chercheurs étudient ce phénomène. L’établissement des symboliques émotionnelles des différentes parties du corps s’appelle le décodage biologique. Nos émotions et notre mental influencent fortement notre métabolisme, notre posture et tout notre corps s’en trouve affecté. Il est évident que lorsqu'on fait une chute et qu'une fracture s'en suit ou bien quand on fait un mouvement répétitif et qu'une tendinite apparaît, la cause principale de la douleur est bien physique.


Je vais vous partager dans cet article des exemples de cette symbolique émotionnelle que j’ai pu lire dans différents ouvrages ou articles. Ces lectures m’ont apporté un éclairage, un nouvel angle de vue. Je citerais en exemple Le grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel, Les maladies et leurs émotions de Gérard Charpentier et Le décodage biologique de Christian Flèche. Il y en a plein d’autres, si le sujet vous intéresse.


Je vais donc vous exposer brièvement les liens que l’on peut faire entre la douleur ressentie et quelques parties du corps. Rien qu’en prenant un peu de recul et en se demandant quel est le rôle de tel membre ou telle articulation, on peut déjà se mettre sur la piste. Le but de cet article n’est pas d’approfondir le sujet mais d’en faire une présentation. Je ne suis pas experte dans le décodage biologique, cependant, un des principes de base de la naturopathie est de considérer la personne dans son ensemble, c’est-à-dire, sur le plan physique, mental et émotionnel. Dans l’accompagnement que je propose, en plus de l’équilibre alimentaire et de certains compléments alimentaire, j’utilise des techniques pour travailler sur l’émotionnel, sinon de mon point de vue, le travail serait incomplet.


Parmi toutes les parties du corps, j’ai choisi celles dont les personnes que je reçois se plaignent le plus : le cou, les épaules, les coudes, les mains, le dos, les mâchoires, les genoux et la tête.




Le cou


C’est le support de la tête et le lien entre le corps et l’esprit. La souplesse du cou nous permet d’élargir notre vision sur le monde et de regarder dans plusieurs directions. C’est aussi là que se situe la gorge, centre de la communication.

Une douleur au cou peut signifier que j’ai du mal à avaler mes émotions, mon sentiment d’appartenance est fragilisé. Cela peut être aussi le signe d’un entêtement (je ne veux regarder que dans une seule direction) ou le fait de tenir tête à quelqu’un (ou tout le monde) qui met trop de pression sur mon cou.





Les épaules


L’image qu’on utilise le plus est « porter un poids sur ses épaules », elles représentent donc notre capacité à porter une charge. Au niveau émotionnel, cette charge peut être de la joie, des peines, des responsabilités, des insécurités. Lorsqu’on se sent responsable du bien être des autres, on augmente notre charge émotionnelle. Quand on projette ses épaules en arrière, on veut prouver qu’on peut faire face à la situation.

La douleur dans les épaules est reliée au sentiment d’être écrasé par le poids de ses émotions ou de ses responsabilités. L’épaule gauche représente plutôt une insécurité affective, on a le sentiment de donner une mauvaise image de soi. L’épaule droite est liée à une insécurité matérielle, un problème par rapport à l’autorité, on se dévalorise par rapport à son statut. Si les épaules sont tendues et rigides, c’est le signe qu’on se retient de dire ou de faire quelque chose.



Les coudes


Comme toutes les articulations, ils reflètent la flexibilité. Les coudes sont rattachés à l’ambition, la possession, le travail (et la paresse). Ils permettent le passage du désir à la réalisation, c’est l’action.

Une douleur aux coudes rejoint l’idée de la peur d’être incompétent dans un domaine qui nous tient à cœur. Ou bien à l’inverse, cela peut correspondre au sentiment d’être obligé de faire des choses contre son gré. Si la douleur se manifeste quand on tend le bras, c’est une image de repli. Quand on se replie sur soi, c’est souvent par manque de confiance dans le monde qui nous entoure. Ne pas pouvoir tendre le bras peut être un signe de peur de la nouveauté, on ne veut pas accueillir une nouvelle idée ou une nouvelle personne.



Les mains


Comme le dit si bien la chanson de J-J Goldman, « Nos mains », elles reflètent notre capacité à prendre, à donner, à recevoir, à saisir, à faire, à échanger, à toucher, se battre (avec ses poings). C’est énorme tout ce qu’on peut faire avec nos mains. Elles ont aussi la particularité de contenir nos empreintes digitales. Nos mains peuvent exprimer tellement de choses que je ne pourrais pas tout citer ici.

Une douleur ou une crampe dans la main représente un manque de flexibilité par rapport à une situation car la main devient rigide. Cela peut être une grande peur de l’échec (peur de prendre les choses en main) ou la peur d’entrer en contact avec quelqu’un ou au contraire la volonté de retenir quelqu’un ou une situation qui nous échappe.




Le dos


Le dos s’étend sur une grande surface du buste, il faut distinguer le haut, le milieu et le bas du dos.

Le haut du dos se situe dans la région du cœur mais contient aussi les cervicales qui se rapportent à la communication. Une douleur en haut du dos est le signe qu’on ne répond pas à nos besoins de bases ou qu’on se sent victime d’une injustice, on ne se sent pas écouté.

Le milieu du dos c’est la cage thoracique qui me permet de respirer. Une douleur à ce niveau-là peut être le signe qu’on se sent étouffé, qu’on s’essouffle (on fait trop d’efforts). C’est aussi la zone qui va réagir à une culpabilité émotionnelle.

Le bas du dos correspond aux lombaires (et non aux reins !) qui est un système de soutien. Une douleur dans cette zone est le signe qu’on ne se sent pas soutenu. Elle est souvent reliée à un sentiment d’insécurité matérielle ou une perte de confiance en moi, en quelqu’un de proche, en la vie.



Les mâchoires


Le premier rôle des mâchoires est la mastication pour avaler, se nourrir. La qualité de la digestion est impactée par la mastication. On retrouve donc la capacité à avaler, à digérer, à accepter une situation. La mâchoire du haut est plus reliée à la relation avec le père, celle du bas avec la mère.

Le fait de serrer les dents est signe qu’on refuse d’exprimer un sentiment, on retient une colère, on veut garder ses émotions pour soi.

On peut aussi contracter la mâchoire parce qu’on se dévalorise en pensant qu’on n’a rien d’intéressant à dire, on s’interdit de parler.



Les genoux


Les genoux nous portent, ils reflètent notre confiance en nous et en nos convictions. Un problème au genou est souvent lié à un choix difficile entre moi et les autres ou entre deux convictions. Ce choix peut impliquer le fait de se sentir obligé d’abandonner quelqu’un, ou un principe, ou son ego.

Il y a aussi la symbolique de se mettre à genou. La douleur qui empêche de plier la jambe pour se mettre à genou peut indiquer qu’on refuse de se soumettre à l’influence de quelqu’un ou d’une situation, ou bien refuser de demander de l’aide. Cela peut aussi représenter un conflit intérieur par rapport à sa spiritualité.



La tête


La tête représente l’autonomie et l’individualité, c’est elle qui gère l’ensemble du corps en abritant le centre du système nerveux : le cerveau. C’est aussi le siège de nos pensées, de notre personnalité, de nos émotions, de notre spiritualité et de la communication.

Une douleur ou une mauvaise circulation du sang au niveau de la tête, peut indiquer un conflit entre mes pensées et la réalité ou une difficulté à recevoir mes sentiments. Cela peut traduire le fait de ne pas se sentir à la hauteur ou encore le refus d’entendre ce que les autres veulent nous dire.





Notre corps nous envoie des messages et nous ne sommes pas assez à l’écoute. Je dis souvent que la douleur n’est pas le problème mais le signal envoyé par le corps pour nous dire qu’il y a un problème que nous ne voyons pas. D'où le jeu de mot avec « maladie » c’est aussi « mal a dit ».


Parfois, prendre conscience du problème soulage énormément la douleur. Cette prise de conscience est difficile à faire seul, cela peut prendre du temps car on n’est pas toujours prêt à regarder le problème en face.


Je vous souhaite un bon cheminement sur la voie de l’apaisement.

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