La candidose digestive commence par des symptômes qui passent inaperçus et peuvent être très variés. Pour être diagnostiquée, elle doit être installée depuis un certain temps. Ce n’est pas évident de la reconnaître et beaucoup de médecins passent à côté soit parce qu’on ne parle pas des petites gênes que l’on pense sans intérêt, soit parce que le médecin ne connaît pas vraiment la candidose et ne va pas faire le lien entre les différentes manifestations.
Des difficultés pour identifier la candidose
Tout d’abord, la candidose peut engendrer des symptômes très variés, qui touchent plusieurs parties du corps qui ne sont pas forcément en rapports les unes avec les autres. Ce n’est pas évident de penser que des douleurs articulaires ou musculaires, des yeux qui grattent peuvent avoir un rapport avec le système digestif.
Ensuite, elle se manifeste de façon différente d’une personne à une autre. Il n’y a pas un profil type avec un schéma bien précis. Certaines personnes vont avoir des allergies, d’autres vont avoir des troubles intestinaux, d’autres encore seront dans un état dépressif.
Les différents tests qui existent pour identifier une candidose doivent être faits dans certaines conditions assez contraignantes pour être fiables mais ils ne seront jamais fiables à 100%. Si la candidose n’est pas assez développée ou si le système immunitaire est trop affaibli, les anticorps spécifiques ne seront pas produits en quantité suffisante pour que la candidose soit avérée.
Enfin, une candidose fragilise énormément l’organisme et par un effet boule de neige peut entraîner d'autres pathologies qui vont prendre le dessus et en quelques sorte masquer les symptômes de la candidose. Avec une douleur importante, on oublie les petites gênes du quotidien.
Les différents tests
Avec une analyse de sang, on peut rechercher des anticorps spécifiques de la candidose, le laboratoire va alors doser les immunoglobulines G, M et A (IgG, IgM et IgA). Cela peut être un début pour mettre sur la piste.
Le test le plus fiable est le test urinaire à la recherche de métabolites organiques spécifiques comme le tartarate, le citramalate et le D-arabinitol (appelé aussi test du MOU – métabolites organiques urinaires). Attention à bien suivre les consignes : manger de tout pendant les 48h précédent la récolte des urines, 3 semaines avant il ne faut pas prendre d’antifongiques, d’antibiotiques ou d’huile essentielle…
Si vous avez des mycoses cutanée ou vaginale, il est important de faire une analyse de prélèvement pour connaître la souche de la levure car il en existe plein. La plus courante et qui est à l’origine de la candidose, est le Candida Albicans.
Dresser un tableau clinique
Les tests sont à relier au tableau clinique, c’est-à-dire la liste des symptômes et gênes fréquentes rencontrés depuis plusieurs mois ou plusieurs années et observer à quelles fréquence ils reviennent.
Voici les différents symptômes qui peuvent se manifester :
Troubles digestifs : alternance de diarrhées et constipation, ballonnements, crampes d’estomac, prurit anal…
Infections à répétition : des rhumes, des infections urinaires, des otites, des angines, des pharyngites…
Allergies : respiratoires, alimentaires, oculaires, cutanées
Douleurs : musculaires, articulaires
Neurologiques : troubles de la mémoire, vertiges, manque de réactivité, maux de tête, trouble du sommeil, état dépressif…
Fatigue générale
Mycoses récidivantes ou persistantes
En bref....
On ne peut pas trouver de solution tant qu’on n’a pas identifié le problème, c’est pourquoi il est important de dresser un tableau clinique complet et d’effectuer les différents tests.
Si vous avez des doutes, en attendant de réaliser les tests en laboratoire, vous pouvez faire le questionnaire que vous trouverez sur mon site : https://www.energienaturellecb.fr/questionnaire-candidose-test
Ce questionnaire n’a pas valeur de diagnostic mais il peut vous aider à dresser votre tableau clinique.